vendredi 3 juillet 2009

BMW M5


Avec les séries M5, berline et touring, BMW franchit un cap en troquant le V8 contre un V10 dépassant les 500 chevaux. Naguère strictement utilitaire, puis tendance loisirs, ce modèle est vendu au compte-gouttes parce que vraiment trop cher (102 350 euros).

Vorace en essence et très élitiste, la BMW M5 est un exemple de technologie très haute performance. Avec ses 1830 kg, elle accueille 5 occupants, un bon lot de bagages et atteint, en 5,4 secondes, 100 km/h.



Avant de vouloir se prendre pour Alain Prost, le conducteur fortuné devra être versé dans l’informatique pour arriver à maîtriser les trois cents réglages combinant les onze lois de la boite SMG robotisée, les trois modes de suspension, les trois puissances à la carte, l’I-Drive, la grosse souris à portée de main étant toujours aussi déconcertante.

Discrète, la BMW M5 Touring se reconnaît aisément à ses belles jantes, ses sigles M sur les entrées d’air latérales et ses quatre sorties d’échappement. Il y a aussi ce mignon petit volant cuir estampillé M et assorti de surpiqûres rouge et bleu, les couleurs de Motorsport que l’on retrouve aussi sur les seuils des portes. Souveraine sur la route, la BMW M5 touring se montre très civilisée, le V10 acceptant de tourner à fond sans rechigner malgré le peu d’entrain de la boite SMG.

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